de Georges Moustaki
par Serge Reggiani
Ce soir, mon amour, je ne t'aime plus.
Tu es plus loin que la distance qui nous sépare,
Et d'autant plus absente que tu n'es nulle part,
Plus étrangère que la première venue.
Ce soir, mon amour, je ne te cherche plus
Parmi mes souvenirs au fond de ma mémoire,
Je ne t'attends plus sur le quai d'aucune gare,
Je me souviens à peine t'y avoir attendue.
Je sais que nous buvions du vin après l'amour,
Que la nuit commençait quand se levait le jour.
Comme un torrent d'ébène, tes cheveux sur ton cou,
Et ton regard meurtri quand tu fais les yeux doux.
Ce soir, mon amour, je ne te trompe plus
Avec cette fille qui dort à mes côtés.
J'étais seul, je lui ai demandé de rester,
Je suis seul très souvent et je m'y habitue.
Ce soir, mon amour, tu ne me manques plus,
Tu ne me manques pas, il me manque d'aimer,
De ne plus être inutile, inanimé,
De n'avoir rien à perdre et d'avoir tout perdu.
Je connais ta folie, je connais ta pudeur,
Je sais qu'on se ressemble comme frère et sœur
Je connais ton odeur, je connais ton parfum,
Je te connais par cœur et je ne sais plus rien
De toi, mon amour, que je n'aime plus,
Sans arriver à me sentir enfin libre,
Pareil à un danseur qui perdrait l'équilibre,
Comme un prince en disgrâce, comme un ange déchu.
… Aimez-vous jusqu'à la dernière goutte du vin après l'amour…
… Love one another until that last drop of wine after love…
RIC
par Serge Reggiani
Ce soir, mon amour, je ne t'aime plus.
Tu es plus loin que la distance qui nous sépare,
Et d'autant plus absente que tu n'es nulle part,
Plus étrangère que la première venue.
Ce soir, mon amour, je ne te cherche plus
Parmi mes souvenirs au fond de ma mémoire,
Je ne t'attends plus sur le quai d'aucune gare,
Je me souviens à peine t'y avoir attendue.
Je sais que nous buvions du vin après l'amour,
Que la nuit commençait quand se levait le jour.
Comme un torrent d'ébène, tes cheveux sur ton cou,
Et ton regard meurtri quand tu fais les yeux doux.
Ce soir, mon amour, je ne te trompe plus
Avec cette fille qui dort à mes côtés.
J'étais seul, je lui ai demandé de rester,
Je suis seul très souvent et je m'y habitue.
Ce soir, mon amour, tu ne me manques plus,
Tu ne me manques pas, il me manque d'aimer,
De ne plus être inutile, inanimé,
De n'avoir rien à perdre et d'avoir tout perdu.
Je connais ta folie, je connais ta pudeur,
Je sais qu'on se ressemble comme frère et sœur
Je connais ton odeur, je connais ton parfum,
Je te connais par cœur et je ne sais plus rien
De toi, mon amour, que je n'aime plus,
Sans arriver à me sentir enfin libre,
Pareil à un danseur qui perdrait l'équilibre,
Comme un prince en disgrâce, comme un ange déchu.
… Aimez-vous jusqu'à la dernière goutte du vin après l'amour…
… Love one another until that last drop of wine after love…
RIC
8 comentários:
To read and understand the words, and then to suddenly hear the music ... what a great joy!
Thank you for sharing this beautiful work.
It's become such a pleasure visiting your blog. One never knows what new adventure lies ahead! There is so much to see, so much to learn.... and now, so much to hear!
HUGS~
DON
Hello dear Don!
I was about to think you'd be on holidays as well... Not as me, no, but as so many other blogger friends...
That's something I like to «hear»: every now and then, a new post becomes an adventure, something to see and to hear!
As to learn... To be honest, I'd rather be a teacher somewhere else... Not here...
Yes, Reggiani is great! It's so fabulously nice to listen to the music and to read its lyrics! I just love it! So I think some others do too!
Abraços de Lisboa! :-)
A música e o canto
despertaram-me para a letra.
Gostei de ler.
Obrigado por este momento.
Anotei as frases sublinhadas a verde.
Desejo para ti um bom domingo.
Abraço.
Notre Père qui êtes aux cieux,
Restez-y!
Et nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
Serge Reggiani
PATER NOSTER
Olá Thiago!
A música, pelos vistos, sempre teve algum efeito... Não tens de quê, meu caro! O prazer também é meu.
Com as frases a verde farás o que melhor te aprouver. Poderiam ser mais, mas essas duas são uma boa síntese de muita coisa.
Pois é, o Pater Noster do Reggiani, também o conheço. Creio que o poema é de Prévert.
Um óptimo domingo para ti também, meu caro!
Um abraço amigo! :-)
No turbilhão de sentimentos do meu ser, sinto cada palavra dessa bela melodia de amor. Culpadado e condenado por ser demasiadamente romantizado...
Abraço!
Olá Lampejo!
Nesta vida, que nada tem de justa, por nada se ganha e por tudo se perde... Ou vice-versa, o que vai dar no mesmo...
Abraço! :-)
Pois, Ric, recordas-te há uns tempos atrás, quando num comentário te falei dos meus gostos franceses, dos anos 50/60, desde cantores a escritores?
Faltava falar de Reggianni, aqui me penalizo.
O poema é soberbo, embora não me reveja nele.
Abraço.
Olá João C.!
Não há como nos lembrarmos sempre de tudo em relação a tudo... Perfeições dessas não são humanas... De nada tens de te penalizar, quanto a mim...
Se te revisses no poema é que seria para admirar, meu caro... E muito!
Um abraço! :-)
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